ROME : MESSE D’OUVERTURE DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DU SYNODE DES ÉVEQUES

ROME : MESSE D’OUVERTURE DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DU SYNODE DES ÉVEQUES.

Avec l’Eucharistie solennelle d’ouverture de la deuxième session de la 16e Assemblée générale du Synode des évêques, présidée par le Pape François, commence un temps intense d’écoute, de dialogue et de discernement entre les participants au Synode. Continuons à prier, en donnant vie à l’invitation de l’évêque de Rome à écouter les autres et, surtout, à écouter la voix du Seigneur.

Le matin du 2 octobre, sur la place Saint-Pierre, lors de la célébration eucharistique présidée par le pape François, les pères et mères du Synode se sont joints aux milliers de fidèles pèlerins venus du monde entier pour l’ouverture de la deuxième session de l’Assemblée générale ordinaire du Synode. Dans son homélie, le Pape François a demandé : « Mettons-nous en route avec le regard tourné vers le monde, parce que la communauté chrétienne est toujours au service de l’humanité, pour annoncer à tous la joie de l’Évangile ».

À la fin de l’homélie de la messe d’ouverture du Synode, le Pape a annoncé qu’il invoquera l’intercession de la Vierge Marie pour le don de la paix dimanche prochain, 6 octobre, dans la basilique de Santa Maria Maggiore, où il priera le Saint Rosaire et adressera une prière sincère à la Vierge. Il a ajouté : « Si possible, je vous demande également, à vous les membres du Synode, de m’accompagner à cette occasion ». Le Pape a également demandé à tous les participants à la célébration de vivre une journée de prière et de jeûne pour la paix dans le monde, le 7 octobre.

L’après-midi du premier jour de travail de l’Assemblée synodale, dans la Salle Paul VI, a commencé par le salut du Président délégué nommé à la 1ère Congrégation générale, le Cardinal Aguiar Retes. Dans son discours, le cardinal nous a encouragés à continuer à vivre les fruits encourageants du chemin synodal : « En fait, je suis convaincu que nous tous ici présents, ayant vécu le processus synodal depuis 2021, bien que nous ayons constaté la réelle difficulté de renouveler nos Églises particulières, nous avons réalisé comment, avant tout, nos fidèles et agents pastoraux, sont devenus enthousiastes, pleins d’espoir, dans la réalisation d’une Église fraternelle, solidaire, subsidiaire, qui soit une lumière dans les circonstances difficiles de l’époque contemporaine».

Le cardinal Mario Grech, Secrétaire général, a souligné : « Le Synode est essentiellement une école de discernement : c’est l’Église réunie autour de Pierre pour discerner ensemble. Une Église synodale est une proposition pour la société d’aujourd’hui : le discernement est le fruit d’un exercice mûr de la synodalité en tant que style et méthode. Le discernement ecclésial peut être un défi et un exemple pour tout type d’assemblée, qui doit trouver dans l’écoute mutuelle de ses membres la règle d’or pour la recherche de la vérité et du bien commun ».

Pour sa part, le cardinal Jean-Claude Hollerich, rapporteur général, a fait plusieurs observations sur le processus, situé la phase actuelle et laissé quelques recommandations : « Pour faire bon usage de l’Instrumentum laboris, il est nécessaire de se concentrer sur sa nature : il ne s’agit pas d’un projet de Document final qu’il suffirait d’amender, mais de la compilation des résultats d’un processus qu’il nous appartient de discerner. Il appartient à cette Assemblée d’indiquer ce qui doit être souligné ou mis en valeur, car c’est particulièrement important ; il nous appartient également de discuter de ce qui doit être approfondi et reformulé ».

                                                                                                                                                                                                                     Correspondant particulier