Disponible en téléchargement ici
La présence chrétienne visible avait peu à peu disparu de Settat après l’indépendance du Maroc en 1956, et surtout à la suite de la marocanisation des terres en 1973. Comme en des multiples autres lieux du pays, l’église, située près de la gare de l’ONCF, avait été rasée, faute de fidèles pour s’y rendre et l’entretenir.
Des visites effectuées par le P. Jean Parry à partir de 1997 auprès des chrétiens européens expatriés (résidents permanents à Settat ou y travaillent dans la journée) s’étaient révélées infructueuses pour former une communauté.
Mais à côté de cette réalité déprimante, un groupe d’étudiants subsahariens impulsé par le prédécesseur du P. Jean, le Père Yvon, se réunissait sous les arbres bordant la cafétéria de la FST (Faculté des Sciences et Techniques). L’âme en était Blandine. A force d’insister auprès de l’évêque de l’époque pour obtenir un lieu où pouvoir se réunir décemment. Blandine obtint enfin que le P. Hubert se déplace en personne durant l’été 1998. C’est ainsi que le P. Jean put à l’automne de la même année louer la villa des années dernières situées au 8, rue Moawiyia Quartier Gnanet 26000 Settat.
L’équipe de 3, Blandine(ivoirienne), Olivier (togolais) et Jean-Martin (camerounais) prit possession des lieux et les aménagea. Peu à peu s’agrégèrent autour de cet embryon d’autres étudiants de l’Afrique francophone ainsi que les expatriés des Etats-Unis, membre du Peace-Corps (une femme célibataire, puis un couple).
De 1998 à 2005, la petite communauté de Settat a bénéficié des messes hebdomadaires les samedis matin à cause de l’agenda très chargé du prêtre. Le nombre des participants était par conséquent très réduit, oscillant de 5 à 15. Une réunion portant sur des sujets divers (études bibliques, révision d’évènements de la vie quotidienne, vie affective et sexuelle, préparation de l’avenir…) était proposée le vendredi soir ou le samedi après la messe. A noter aussi la participation à l’université d’été.
A partir de l’automne 2005, la célébration de l’eucharistie est passée du samedi au dimanche matin. La communauté a changé de visage. Elle a explosé en nombre, passant progressivement à une moyenne de 60 à 70 participants lors des messes dominicales, et 120 à 140 les jours de fêtes notamment noël et Paques
Les pays représentés ont suivi la même courbe ascendante (francophone, anglophones, hispanophones, lusophones). La communauté compte aujourd’hui 20 nationalités dont les deux tiers sont des étudiants subsahariens.
Les services pris en charge par la communauté se sont diversifiés. S’il faut les énumérer on peut parler d’: une chorale, un groupe de liturgie, un groupe vocationnel, un groupe de partage biblique et de prière, un groupe accueil-quête-sécurité, une aecam, un service migrant, une cellule communication, un groupe solidarité étudiants, une pastorale des prisonniers mais aussi un petit comité sport.
De la communauté saint Augustin de Settat, on passe à la paroisse saint Augustin de Settat avec pour curé le P. Mathieu ZOBA de nationalité ivoirienne et un assistant pastoral, Georges Pascal MILLIMONO de la république de Guinée.
En avril 2021, la paroisse transfère de Gnanet pour 15 rue Ibn Battuta, quartier Farah 2 Settat. Pour tout besoin d’information, contacter le 07 72 52 90 16 ou visiter la page Facebook de l’Aecam-Settat : https://www.facebook.com/groups/communautechretiennesettat/